Quand la presse parle de CELTIGONE et de GWENDORN …
Roches celtiques 2018 : être celtes, d’ici et de partout
extrait d’un article paru dans le quotidien de la chanson « nosenchanteurs »
l’article complet en cliquant sur ce lien ==> Roches celtiques 2018
Ajouté par Michel Kemper le 6 juillet 2018.
5 juillet 2018, festival Les Roches celtiques, Saint-Etienne,
Gwendorn sur la scène de Rochetaillée (photos MK)
Rochetaillée, une petite commune rattachée à Saint-Etienne. Commune peu commune, avec les ruines de son château sur ce piton rocheux qui la domine. Et ces effluves de musiques celtes qui semblent chaque année en réveiller les vieilles pierres. Ce soir, celtitude certes, certitudes aussi. Celles qui nous affirment qu’être celte est bien un état d’esprit, qu’on habite Lyon ou Quimper, Saint-Etienne ou Brest. Avec deux groupes régionaux, qui tous deux font vivre depuis pas mal de temps cette culture-là. Eux disent plus facilement « nos ancêtres les Celtes » que « nos ancêtres les Gaulois », tant il est vrai que les Gaulois sont d’abord et avant tout Celtes.
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Les nuages semblent avoir abdiqué, qui opèrent leur retrait : c’est tant mieux pour les jours à venir, vendredi ici, samedi et dimanche aux Condamines, à Saint-Victor-sur-Loire. Sur la scène se produit Weasel, une formation de seize ans d’âge, domiciliée à quelques kilomètres d’ici. Que de l’irlandais, qu’ils revisitent dans les règles de l’art, avec qui plus est l’expérience et un grand talent, tant que si on ne les connaissait pas on les croirait venus de Cork, de Derry ou de Dublin. Ça faisait dix ans qu’ils s’étaient produits ici, à Rochetaillée, et ce concert prend les atours d’un solide anniversaire. Weazel signifie « belette ». Rien à voir avec le « belet » (garçon en parlé gaga) mais sans doute tout avec l’animal, au style de vie frénétique, qui a les atours de l’hermine et se faufile partout. Comme cette fluide musique…
Gwendorn est une formation lyonnaise. Eux, c’est bal folk breton. Notons qu’il est rare, de nos jours, qu’un festival fasse place à un bal traditionnel. Vous me direz que nous sommes ici aux Roches celtiques, mais. La discipline du public est impressionnante. Il y a bal, donc on fait place. La bitume s’improvise plancher de bal, les danseurs n’attendent que l’invit’. Ce sera d’emblée cercle circassien, puis an-dro, puis scottischs… La joie est sur tous les visages. Cavalières et cavaliers parfois se cherchent, s’échangent. Gwendorn est rodé à cet exercice. Sur scène, le chanteur est aussi meneur du bal, maître d’apprentissage pour les novices. Ne croyez pas que les danseurs se parent tous de cheveux poivre et celte : c’est toutes générations confondues, la relève est bien présente. Et cet orchestre excellent !
Suite de ces Roches celtiques aujourd’hui à Rochetaillée avec de nouveau Lynn Hilary, dans la superbe église du lieu, The Stunning Scottish Show Czetochowa, Dream Catcher, Oubéret. Ainsi que Michael Jones & Guest. Et ce week-end aux Condamines, avec un programme copieux et follement passionnant. C’est gratuit.
Le programme complet du festival, c’est ici.
Le groupe celtique Gwendorn a émerveillé le public
Le Progrès / 22 oct. 2019 à 05:00 – Temps de lecture : 1 min
La Valla sur Rochefort – 19 octobre 2019
Plus de trois heures de chants et danses bretonnes samedi.
Photo Progrès /Raymonde CHARLAT
Samedi soir, le comité des fêtes a organisé une soirée celtique avec le groupe Gwendorn, venu de Lyon. Pendant plus de trois heures, les chants et danses bretonnes ont émerveillé le public. À chaque danse, les visiteurs, jeunes ou moins jeunes, venus nombreux étaient enchantés et n’hésitaient pas à rejoindre le groupe pour évoluer avec eux dans les danses inconnues pour lui.
Celtigone. Les Lyonnais à fond dans le Fil
==> Le télégramme : 12 Août 2016
Festival Interceltique de Lorient
CELTIGONE, c’est une association de Lyonnais trempés dans la Bretagne, qui entre en transe dès qu’elle pose un pied à l’Interceltique.
« Ça commence dans la voiture, avec les partitions sur le volant, on chante à tue-tête ! », lance Josiane. « On ne rate pas un festival depuis quinze ans ! », renchérit Hubert.
Le plein d’interceltique
Pendant le festival, la bande de Gones fait sa moisson, depuis la cotriade jusqu’au grand final, sans louper le concours de bagadoù et les nombreux concerts sous les chapiteaux. Ils repartent chargés de CD, vidéos, instruments et affiches, un plein d’ambiance à diffuser toute l’année en Rhône-Alpes. « On anime les communes, les quartiers avec des stages de danse, des fest-noz ou bals folks».
À la bonne franquette !
Car Celtigone, c’est d’abord un groupe de musique : Gwendorn. Josiane à l’accordéon diatonique, Hubert « à toutes les soufflettes, veuze, bombarde, clarinette diatonique, chant », Nico à la guitare, Bruno à la batterie. À Lyon, ils ne ratent pas une Saint-Patrick. Soirées irlandaises, bals folk, toutes les occasions sont bonnes pour initier les Lyonnais aux danses. « C’est à la bonne franquette, on choisit surtout des danses faciles, pour la découverte, qu’on pioche partout, scottish, cercle circassien, valse irlandaise, an dro, on mixe tout, c’est ouvert ! »
Infatigables
Ils jouent en voiture, en bateau, au camping, tout est prétexte à un boeuf ou fest-deiz pour les Celtigones. Leur rendez-vous improbable et immanquable : la Fête de la Saint-Jacques à Villard-de-Lans, une station de ski du Vercors. « C’est complètement décalé ! Cette année, ils ont fait venir 29 tonnes de coquilles de Saint-Brieuc. Il y a une de ces ambiances, tu te crois en Bretagne ! ». Ces Bretons de Lyon finiront-ils par habiter ici, un jour ou l’autre ?